Les gardiens des équipements sportifs de Paris en grève

Travail du dimanche par Clarisse Josselin

Fini les matchs de foot ou les séances de sprint du dimanche dans les stades parisiens. Depuis le 23 février, les 1 600 agents des équipements sportifs de la capitale sont appelés à faire grève le septième jour par FO, rejointe depuis par une intersyndicale. Les gardiens de stade, de gymnase, de piscine et de bains-douches revendiquent une revalorisation de leur prime dominicale. La grève, entamée il y a six semaines, est reconductible pour une durée indéterminée.

« Dans les médiathèques ils touchent 100 euros pour cinq heures de travail, alors que nous c’est 42 euros pour une journée de dix heures, explique Xavier Monrose, délégué FO à la direction Jeunesse et Sports de la Ville de Paris. Pour plus d’équité, nous demandons une prime de 180 euros par dimanche travaillé. »

180 euros de prime

Pour ces agents rattachés à la Direction de la jeunesse et des sports (DJS) de la Ville de Paris, le travail du dimanche est obligatoire, par roulement. Le conflit pourrait même se durcir car l’élargissement des horaires d’ouverture des équipements sportifs figurait dans les promesses de campagne de la nouvelle maire de Paris, Anne Hidalgo. « Nous n’avons pas encore le détail des nouveaux horaires mais ça nous inquiète un peu, nous risquons de travailler un peu plus le dimanche », poursuit Xavier Monrose.

Les délégués FO avaient été reçus le 6 mars par l’ancienne municipalité. « Ils nous avaient dit qu’en période d’élection les élus ne pouvaient pas parler et ils nous demandaient de retirer le préavis de grève, ce que l’AG a refusé », ajoute-t-il. Bien déterminés à ne pas céder avant d’avoir obtenu satisfaction, les délégués espèrent être reçus rapidement par la nouvelle municipalité.

Clarisse Josselin Journaliste à L’inFO militante

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