Ce 17 novembre, les dirigeants de l’UE sont réunis à Göteborg en Suède pour ce qui est présenté comme le premier sommet social de l’UE depuis 20 ans
.
Les interlocuteurs sociaux, syndicats et patronat, seront bien sûr de la partie face aux présidents des institutions de l’UE, aux chefs d’État ou de gouvernement.
Ce sommet devrait être l’occasion pour le Parlement européen, le Conseil et la Commission européenne de proclamer le socle européen des droits sociaux
, qui avait été annoncé par le président de la commission européenne Jean-Claude Juncker en 2015.
FO à Göteborg
À la veille de ce sommet, Andrée Thomas pour FO participait à la réunion de la CES (Confédération européenne des syndicats).
Le Secrétaire Général de la CES, Luca Visentini s’adressera aujourd’hui aux chefs d’État ou de gouvernement comme aux institutions de l’UE. S’il saluera l’affichage du socle social, il n’en soulignera cependant pas moins que celui ci arrive après dix années de reculs sociaux et de politiques d’austérité.
Dans ce contexte, et au regard des dégâts ainsi créés, la CES milite pour l’établissement d’un plan d’action et une mise en route concrète et rapide par chaque État.
Autre exigence qu’affirmera le secrétaire général de la CES, celui d’une convergence par le haut et pour tous les salariés.
Enfin, la CES depuis maintenant plusieurs années, demande également une réforme des traités européens afin d’intégrer un protocole contraignant de progrès social, sans lequel l’harmonisation sociale passe après les principes des traités actuels en matière de libre concurrence et circulation des entreprises, biens et services.