L’ouverture des négociations salariales dans la fonction publique est annoncée pour le 17 mars.
Pour FO la revendication première reste une hausse générale des salaires à hauteur de 8% minimum, cela pour un « rattrapage immédiat de la perte de pouvoir subie depuis le gel du point d’indice de 2010 ».
C’est cette revendication mais aussi celles concernant le projet de loi déontologie ou encore le CPA (compte personnel d’activité), rejeté par FO pour ce qui concerne les fonctionnaires, que l’UIAFP-FO (agents FO de l’État, de la Territoriale et de l’hospitalière) portera ce 9 mars lors de la rencontre avec la ministre, Mme. Girardin.
Le dossier salarial est quant à lui une source de tensions entre organisations.
Le 24 février, FO a ainsi décidé de quitter l’intersyndicale (désormais sept syndicats) à laquelle participent notamment la CFDT et l’Unsa.
Négocier hors du PPCR
Pour FO, Christian Grolier rappelle que lors de la grève du 26 janvier - lancée à l’appel de FO, de la CGT et de Solidaires - plusieurs organisations « avaient décidé de ne pas soutenir notre action. Certaines comme la CFDT et l’Unsa l’ayant même vertement critiquée ».
Aujourd’hui, s’irrite FO, ces mêmes syndicats qui appellent à une grève le 22 mars « minimisent les revendications au simple dégel de la valeur du point d’indice ! » Ils estiment que « tout a été gagné dans le PPCR (protocole sur les carrières) » imposé le 30 septembre par le gouvernement.
Pour FO, inscrire les négociations salariales dans le cadre réducteur mais prévu par ce PPCR présente le risque évident de biaiser ces négociations.
Les fonctionnaires FO le refusent et se tiennent prêts pour de possibles actions de protestation le 17 mars.