Le salarié est-il obligé de travailler lorsque la journée de solidarité tombe un jour férié ?

Jours fériés

Tous les salariés sont concernés par la journée de solidarité qui consiste en un jour de travail supplémentaire non rémunéré pour les salariés et en une contribution financière pour l’employeur.

La journée de solidarité peut porter sur n’importe quel jour férié autre que le 1er mai. En effet, il ne s’agit plus nécessairement du lundi de Pentecôte. Elle peut également porter sur un jour de RTT, sur un jour habituellement non travaillé en dehors du dimanche, ou encore être fractionnée. Par contre, elle ne peut se réaliser par la suppression d’un jour de congé payé légal.

La journée de solidarité doit correspondre à une journée de 7 heures. Par conséquent, toute heure effectuée par le salarié ce jour-là, au-delà de 7 heures, devra être considérée comme une heure supplémentaire.