L’air des EFS, enceintes ferroviaires souterraines, dont spécialement le métro parisien, contient une concentration de particules fines (PM10 et PM2,5) se situant entre 70 et 120 microgramme (µg) par m3 d’air en moyenne sur 24 heures, soit le double de l’air extérieur (autour de 25 à 30 µg/m3). Parfois, on y atteint même jusqu’à 1.000 µg/m3 sur une heure. L’OMS, l’Organisation mondiale de la santé, recommande un seuil maximal de 50 µg/m3 en moyenne sur 24 heures. Tout particulièrement en cause : le contact des roues des wagons sur les rails et surtout le freinage des rames. Ces données proviennent d’un avis de l’Anses, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, l’environnement et du travail, émis en septembre dernier. Mais c’est pour d’autres raisons que la préfecture de police de Paris a recommandé vendredi 27 novembre d’« éviter d’utiliser les transports en commun sauf nécessité » dimanche 29 et lundi 30 novembre, lors du début de la COP21, la conférence sur le climat de Paris. Quant au personnel des EFS, il sera en poste.
F. Blanc / FO Hebdo - CC BY-NC 2.0