Pas de trêve pour les revendications

Actualités par Evelyne Salamero

Photographie : F. Blanc (CC BY-NC 2.0)

Les salariés de Whirlpool à Amiens dans la Somme, les personnels de la mairie et de la collecte des déchets à Grenoble dans l’Isère, ceux de la Sécurité sociale à Mayotte, ceux de la blanchisserie blésoise dans le Loir-et-Cher, ceux du groupe Amcor à Argentan dans l’Orne, ceux du centre Beaubourg à Paris… Plusieurs exemples de grèves, dans lesquelles FO s’est engagée, ont été rapportés à la tribune du CCN. Ici on défend les emplois, là on combat la discrimination et la répression antisyndicales, ailleurs on revendique des augmentations de salaires et une amélioration des conditions de travail, parfois plusieurs mots d’ordre s’accumulent.

Depuis plusieurs mois, il ne se passe pas une semaine sans une action quelque part, que ce soit dans les hôpitaux, les collectivités territoriales, le médico-social…, a indiqué Yves Kottelat (Services publics et de santé), rappelant aussi la très forte mobilisation nationale du 7 mars dernier.

La mobilisation pour défendre les locaux se poursuit aussi

Dans plusieurs cas, la grève est victorieuse, comme au centre Beaubourg à Paris ou à la blanchisserie blésoise où le conflit a aussi débouché sur dix nouvelles adhésions à FO.

Autre signe des temps, relevé par plusieurs intervenants : plus de 70 % des agents de RTE (filiale d’EDF) ont rejeté l’accord sur le temps de travail soumis à référendum dans le cadre de la loi El Khomri.

Enfin, la mobilisation se poursuit pour la défense des locaux des unions départementales menacées d’expulsion, car si celle de l’Eure semble voir le bout du tunnel, ce n’est pas encore gagné à Évry, dans l’Essonne. 

 

Focus : Pour la nationalisation du chantier naval de Saint-Nazaire
La nouvelle est tombée pendant le CCN. Le gouvernement a autorisé la cession du chantier STX au groupe italien Fincantieri et à une fondation bancaire privée italienne. Adoptée à l’unanimité du CCN, une motion rappelle que pour FO, la nationalisation du chantier naval, même transitoire, reste la solution la plus économique pour préserver les emplois industriels et protéger le chantier d’un transfert de technologie et d’une partie du carnet de commandes. Ils ont condamné la vente à la découpe de l’industrie nationale au profit d’intérêts financiers.

Evelyne Salamero Ex-Journaliste à L’inFO militante