Pour la première fois depuis 1982, plusieurs centaines de milliers d’employés du service public de la santé britannique (National Health Service) ont débrayé le 13 octobre à l’appel de neuf syndicats. Ils dénonçaient le refus du gouvernement d’augmenter de 1 % les salaires, comme le recommandait une commission indépendante. Selon le syndicat Unison, les agents ont perdu de 8 à 12 % de pouvoir d’achat depuis 2010, et 20 % d’entre eux ont dû prendre un second emploi. Véritable institution, le NHS, service de soins gratuits, emploie plus de 1,2 million de personnes. La mobilisation s’est poursuivie par une grève toute la semaine.
