Ses revendications portées par la grève aux finances publiques

Portrait par Valérie Forgeront, FO Finances

Julian Menendez, 35 ans, est délégué FO à l’École des finances publiques de Toulouse. Le 15 novembre, il a participé à la grève nationale à la DGFIP (finances publiques) pour revendiquer le respect des missions et l’arrêt des suppressions de postes. Dans son établissement notamment.

C’est mon premier congrès fédéral, lance Julian Menendez ce 11 octobre devant les militants de FO Finances. Le délégué découvre l’intérêt des échanges d’informations syndicales entre les secteurs de la fédération. Je mesure davantage encore la pertinence de la structure confédérale. Né d’une mère brésilienne et d’un père chilien, Julian enseigne l’informatique depuis 2011 à l’École des finances publiques de Toulouse. Il y a lui-même été formé, comme nombre d’informaticiens de la DGFIP (finances publiques) ainsi que de personnels du cadastre.

Grève nationale du 15 novembre à la DGFIP

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C’est le nombre de postes perdus à l’École des finances publiques de Toulouse en neuf ans.

En 2007, à son entrée dans l’administration, Julian s’est syndiqué « naturellement » à FO. Il en apprécie le caractère libre et indépendant et des revendications claires. À Toulouse, Julian et ses collègues (enseignants, administratifs, agents de l’atelier cadastre) revendiquent l’arrêt des suppressions d’effectifs dans leur école, qui ne compte plus que cinquante-cinq postes contre soixante-dix en 2007. L’an dernier une grève programmée avait été annulée pour cause d’état d’urgence. Depuis, les agents participent de plus en plus aux réunions d’information syndicale. Pour le militant, la grève du 15 novembre à la DGFIP est un point d’appui essentiel aux revendications des personnels de l’école

Valérie Forgeront Journaliste à L’inFO militante

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