SPIE Communications - Appel à la journée de grève du 2 décembre 2015

Arrêtons la casse de l’emploi et le mal-être des salariés par FO Métaux

Communiqué de FO Métaux

Le Syndicat Force Ouvrière de SPIE Communications appelle à une journée de grève nationale le 2 décembre 2015.

SPIE Communications, société de 3 200 salariés est acteur dans l’intégration et l’infogérance de services numériques. Filiale du Groupe SPIE, récemment entré en bourse en juin 2015, elle enchaîne les réorganisations incessantes dont la pertinence est peu évidente car elles se font essentiellement sans aucune considération des salariés.

Son principal objectif est la réduction de la masse salariale au profit de l’accroissement des résultats financiers.

Des rapports d’expertise, mandatés par les CHSCT auprès de cabinets externes ont révélé de nombreuses préconisations et conclusions alarmantes. La Caisse Régionale d’Assurance Maladie d’Ile-de-France (CRAMIF) et la Direccte ont elles aussi établi de nombreuses préconisations, mais tous ces avertissements n’ont semblent-ils pas été entendus et pris en compte par la direction générale de SPIE Communications pas plus que par les plus hautes instances de la direction du Groupe SPIE qui elles aussi été informées de ces rapports d’expertise.

Les conséquences d’une telle organisation chez SPIE Communications sont dévastatrices comme en témoigne le bilan social dramatique : forte hausse des arrêts maladies ; explosion des accidents travail/trajet, etc. Tous ces facteurs cumulés accroissent le taux d’absentéisme de SPIE Communications. Il a été aussi observé de fortes augmentations des durées d’absence en jours ouvrés des salariés qui passent de :

 100 % pour des durées comprises entre 1 et 4 jours ;

 152 % pour les arrêts compris entre 5 et 25 jours.

Le burn-out est présent chez SPIE Communications. Ce mal-être se traduit par une augmentation des démissions avec un taux de 48,5 %, des licenciements, des ruptures conventionnelles et autres départs qui restent nombreux. Ces départs, cumulés à des embauches en berne, ont pour conséquence d’accentuer la charge de travail des collaborateurs toujours présents.

Force Ouvrière et l’ensemble des institutions représentatives du personnel dénoncent :

 La dégradation des conditions de travail, l’augmentation de la précarité et le blocage des salaires ;

 Non-respect des accords d’entreprise ;

 Des résultats financiers réalisés sur la compression de personnel.

C’est pour cela que Force Ouvrière et l’ensemble des institutions représentatives du Personnel se mobilisent pour manifester leur refus de cette situation et appellent à la mobilisation nationale le 2 décembre 2015 à partir de 9 h.

FO Métaux Métallurgie