Traité Europe – Canada : résister pour le rejet

Communiqué de FO par Pascal Pavageau, Secteur Économique

Manifestation contre le TTIP et le Ceta, le 20 septembre 2016 à Bruxelles, à l’appel notamment des organisations syndicales belges (FGTB, CSC, CGSLB) avec le soutien de la CES. Photographie : F. Blanc (CC BY-NC 2.0)

Pour Force Ouvrière, le Ceta ne doit pas être ratifié, le parlement wallon ayant eu le courage de le refuser puis de confirmer ce refus malgré les pressions internationales.

FO a alerté et dénoncé, jusqu’au plus haut niveau de l’État et de l’Europe, aux côtés des autres organisations syndicales ou associations et de millions de citoyens rejetant cet accord, sur les multiples dangers de ce texte : déni de démocratie, harmonisation des normes vers le moins-disant, absence de transparence des négociations, refus d’études d’impacts sérieuses sur les conséquences en matière d’emploi et de social. Sans compter la mise en place d’une justice d’arbitrage qui, bien que réformée, reste une justice parallèle privée au service des multinationales.

Le Ceta, qui garantirait bien des droits aux investisseurs en réduisant ceux des citoyens, servirait de référence aux futurs accords, acceptant ainsi de voir primer les libertés économiques sur les libertés fondamentales, le social et l’environnemental.

FO appelle aujourd’hui à l’arrêt des négociations en cours sur le TTIP et sur le Tisa : au-delà du Ceta, c’est toute la philosophie commerciale libérale actuelle qui doit être remise en cause.

Pascal Pavageau Ex-Secrétaire général de Force Ouvrière

Secteur Économique