Au 1er novembre, revalorisé de 2 %, le Smic passera à 1 426 euros net par mois (1 398,70 euros actuellement). Nullement un coup de pouce au Smic, cette revalorisation est une anticipation de la hausse automatique, calée sur l’inflation, qui aurait dû intervenir le 1er janvier 2025. En novembre encore, et alors que par ailleurs le gouvernement a annoncé le report de six mois, au mois de juillet, de la hausse des pensions de base, 13,5 millions de retraités du privé seront concernés, eux, par la revalorisation des pensions complémentaires Agirc-Arrco. Après 4,9 % en 2023 et 5,12 % en 2022, sur fond d’inflation forte, l’Agirc-Arrco a décidé le 15 octobre d’une hausse de 1,6 % de la valeur du point. Elle inclut la déduction de 0,4 point (sur 2024-2026) due au « facteur de soutenabilité », élément participant à assurer la trajectoire d’équilibre du régime (paritaire), qui se doit par ailleurs de disposer de six mois minimum de réserves pour le versement des pensions.
Les chiffres font partie de la vie quotidienne et nous sommes aujourd’hui noyés sous une quantité impressionnante de données et de statistiques.
Difficile de se retrouver dans ce dédale.
C’est pourquoi Force Ouvrière vous informe régulièrement de l’évolution de certains de ces repères précis.
Tous les chiffres
Indices des prix à la consommation (INSEE)
VARIATION SUR UN AN
+ 1,1 % en septembre 2024 sur un an (+ 1,8 % en août 2024).
VARIATION SUR SEPTEMBRE
- 1,2 % en septembre 2024 (+ 0,5% en août 2024).
En septembre 2024, les prix à la consommation diminuent de 1,2 % sur un mois et augmentent de 1,1% sur un an.
Indice de référence des loyers (IRL) - Troisième trimestre 2023
Au Troisième trimestre 2023, l’indice de référence des loyers augmente de 3,49 % sur un an.
Au Troisième trimestre 2023, l’indice de référence des loyers s’établit à 141,03.
L’article 9 de la loi n° 2008-111 du 8 février 2008 a modifié l’indice de référence des loyers. Le nouvel indice correspond à la moyenne, sur les douze derniers mois, de l’indice des prix à la consommation hors tabac et hors loyers.
Cotisations sociales, en pourcentage du salaire brut
CSG : 9,2% depuis le 1er janvier 2018 et sur 98,25% du salaire brut depuis le 1er janvier 2012.
CRDS(1) : 0,5% depuis le 1er février 1996 et sur 98,25% du salaire depuis le 1er janvier 2012.
SÉCURITÉ SOCIALE
Assurance-vieillesse : 6,90%
Assurance-vieillesse déplafonnée : 0,40%
RETRAITES COMPLÉMENTAIRES
– Arrco-Agirc (Taux minima obligatoires désormais fusionnées)
Non-cadres tranche A : 3,15%
Non-cadres tranche B : 8,64%
– Apec (2)
0,024%
– CET(3)
0,14%
RETRAITES FONCTION PUBLIQUE
11,10% Le taux de cotisation retraite pour les agents de la fonction publique est passé de 10,83% à 11,10% à compter du 1er janvier 2020.
(1) Contribution au remboursement de la dette sociale.
(2) Association pour l’emploi des cadres.
(3) Contribution économique territoriale.
– tranche 1 : dans la limite du plafond de la Sécu.
– tranches 2 et B : entre 1 et 4 fois le plafond de la Sécu.
Le SMIC
Le Smic a augmenté de 1,13 % au 1er janvier 2024. Le salaire brut horaire progresse ainsi de 0,13 euro, passant de 11,52 euros à 11,65 euros.
Fonctionnaires
1 801,73 € (brut mensuel) Minimum de traitement – indice majoré 366
Plafond mensuel de la Sécurité Sociale
Pour 2024, le plafond mensuel est fixé à 3 864 €, soit une augmentation de 5,4 % par rapport au niveau de 2023. Ce plafond est utilisé pour le calcul de certaines cotisations sociales et de certaines prestations de Sécurité sociale.
Assurance-Vieillesse
Allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA)
(anciennement « minimum vieillesse »).
Au 1er janvier 2024 : 1012 euros par mois pour une personne seule et 1 571 € par mois pour un couple.
Minimum contributif majoré : 8 796,36 euros par an pour une personne seule (soit 733,03 euros par mois).
Honoraires médicaux
Médecine Conventionnée (tarifs secteur 1)
Au cabinet du médecin omnipraticien : 25 euros
Au cabinet du médecin spécialiste : 25 euros
Allocations Familiales
148,52 € pour 2 enfants à charge (plafond).
338,80 € pour 3 enfants à charge (plafond).
529,10 € pour 4 enfants à charge (plafond).
190,29 € par enfant en plus à charge.
74,26 € majoration maximale pour les enfants de 14 ans et plus.
Chômage
L’allocation est au minimum de 29,06 € par jour après un emploi à temps plein. Elle est au maximum de 248,19 € brut par jour.
Elle ne peut dépasser 75% du salaire journalier de référence (salaire des douze mois qui ont précédé la rupture du contrat de travail).
Vous trouverez tous les détails des « Allocations chômage » ci-dessous.
Les allocations chômage
LES RÈGLES D’INDEMNISATION
Le principe, c’est qu’un jour cotisé égale un jour indemnisé.
Trois paramètres sont pris en compte.
1 - La période de référence. C’est la période pendant laquelle on regarde si le demandeur d’emploi a travaillé, donc cotisé. Pour les moins de 50 ans, ce sont les 28 derniers mois à compter de la rupture du contrat de travail. Pour les plus de 50 ans, ce ne sont pas 28 mois, mais 36.
2 - La durée minimale de cotisation. Pour être indemnisé, il faut avoir travaillé au minimum 4 mois, soit 122 jours dans la période de référence.
3 - Les durées maximales d’indemnisation. Pour les moins de 50 ans, la durée maximale est de 24 mois. Pour les 50 ans et plus, cette durée est de 36 mois. Exemple : un salarié qui a travaillé 4 mois dans les 28 derniers mois (il a moins de 50 ans) aura droit à 4 mois d’indemnisation. S’il avait travaillé 7 mois, il aurait eu droit à 7 mois d’indemnisation.
Autre exemple : un salarié de plus de 50 ans qui a travaillé 27 mois aura droit à 27 mois d’indemnisation ; s’il avait travaillé 46 mois, il aurait eu droit à 36 mois, soit le plafond.
Ces règles s’appliquent à compter du 1er juillet 2014 pour les procédures de licenciements individuels ou collectifs engagées à compter de cette date. Si la procédure a été engagée avant, ce sont les anciennes règles qui s’appliquent.
Montant des allocations
Dans le cas général, le mode de calcul de votre allocation s’établit comme suit.
Une comparaison est effectuée entre :
– 40,4% de l’ancien salaire brut plus une partie fixe de 11,84 euros par jour ;
– 57% de cet ancien salaire brut ;
– l’allocation minimale de 29,06 euros. Si le résultat est inférieur à ce montant de 29,06 €, Pôle emploi garde le plus favorable et retient donc cette allocation minimale comme montant de l’allocation.
Une réserve cependant, le montant de l’allocation ne peut jamais dépasser 75% du salaire journalier de référence.