Saisonniers, vous avez des droits !

Sauf exceptions, un examen médical d’embauche est obligatoire pour les salariés saisonniers recrutés pour une durée au moins égale à 45 jours de travail effectif et affectés à des emplois à risques définis à l’article R 4624-24 du code du travail.

Comme tout salarié, le saisonnier (à temps plein ou à temps partiel) a droit à un congé payé de 2,5 jours ouvrables par mois de travail effectif chez le même employeur. Les congés peuvent être pris dès l’embauche avec l’accord du salarié et de l’employeur. Dans l’hypothèse où le saisonnier n’aurait pas pris de congés payés pendant la durée de son contrat, l’employeur doit les lui rémunérer à la fin de celui-ci.

FO dénonce un manque d’attractivité de ces métiers, tant en termes de salaire que de conditions de travail. Cette désaffection est aussi la conséquence directe de la réforme de l’Assurance chômage qui frappe particulièrement les saisonniers, au point de mettre en péril l’équilibre économique de leur mode de vie.

Publié fin juin, le rapport du Médiateur national de Pôle emploi (fonction créée en 2008) évalue à 34 924 le nombre de sollicitations en 2021 sur des dossiers de demandeurs d’emploi.

Un employeur peut proposer un contrat de travail saisonnier si son activité consiste en l’exécution de tâches normalement appelées à se répéter chaque année, à des dates à peu près fixes, en fonction du rythme des saisons ou des modes de vie collectifs.

• La loi, et notamment le Code du travail • La convention collective applicable, qui doit être mentionnée dans votre contrat de travail ainsi que sur votre bulletin de salaire. Vous pouvez la retrouver sur le site www.legifrance.gouv.fr. • Votre contrat de travail.