La hausse des prix du gaz au 1er juillet (en moyenne de 11,7 %) va maintenir la pression sur les porte-monnaie des ménages. Elle sera en moyenne de plus de 5 % pour les foyers utilisant le gaz pour se chauffer, et de plus de 10 % pour ceux l’utilisant seulement pour la cuisson et l’eau chaude, a prévu la Commission de régulation de l’énergie (CRE). Phénomène en lien avec la hausse des prix depuis 2022, la « réduflation », ou « shrinkflation », consistant au mieux, pour le même prix d’un produit, à en diminuer la quantité (en poids ou en volume), a fait l’objet d’un arrêté (publié au Journal officiel le 4 mai). À partir du 1er juillet, les industriels et les distributeurs devront user d’une phrase type pour signifier, sur l’emballage ou par d’autres méthodes permettant une visibilité de l’information, que le prix a augmenté alors que la quantité a diminué.