Usine Nouvelle
Le tour de passe-passe ne passe pas partout à voir les commentaires dans la presse sur « les mesures annoncées par le Premier ministre pour “réformer, réduire les déficits et redresser” la France. “Le tour de vis social ” pour Les Échos, “mini-cure de rigueur, maxi-colère au PS” pour Le Figaro, “la douloureuse” pour Libération, “Valls nous met au régime” pour Le Parisien-Aujourd’hui en France, “Austérité : 1 - Réformes : 0 ” pour L’Opinion... Les commentaires sont réprobateurs. La Tribune s’intéresse, elle, à “pourquoi Manuel Valls peut satisfaire Bruxelles avec son plan d’austérité”. La presse étrangère commente également le plan : “La France gèle ses prestations sociales pour réduire de 50 milliards ses dépenses”, décrit le Financial Times ». Le retour du gel au printemps va faire dévisser pas mal de budgets.
Libération
Il vaut mieux avoir la santé quand « la Sécurité sociale trinque à nouveau ». En effet, le « nouveau tour de vis s’annonce cependant sans précédent avec 10 milliards d’économies supplémentaires sur l’assurance-maladie d’ici à trois ans ». Principale conséquence : « l’objectif de progression de la dépense de santé (Ondam) voté chaque année par le Parlement, ne devrait pas dépasser 2% en 2015, 2016 et 2017. Il pourrait même être encore plus bas une de ces trois années pour tenir l’objectif ». On peut toujours visser plus.
Le Point
Mais « surtout ne pas prononcer le mot tabou ! Comme ses prédécesseurs, Manuel Valls ne veut pas endosser “l’austérité”, malgré l’annonce du gel des retraites et des prestations sociales jusqu’en octobre 2015 ». Ma vis est plus belle que ton austérité... Pourtant tous sont atteints : « Ce nouveau tour de vis dans la rigueur ressemble à un immense inventaire à la Prévert d’une centaine d’items, qui passent toutes les politiques publiques en revue : celle de l’emploi, du logement, de la santé, des aides aux entreprises ».
La Voix du Nord
« Le tour de vis budgétaire est confirmé. Au sortir du Conseil des ministres, Manuel Valls s’est exprimé en conférence de presse pour présenter son “programme de stabilité”. Gel du point d’indice des fonctionnaires ou des prestations sociales, économies budgétaires »... Comme chez le marchand de meubles scandinave, un tour de vis et c’est stable ? Le but annoncé : « relancer l’économie ». Un tour de vis et ça repart ?
Les Échos
Pourtant même quand ça roule, on visse : « Nouveau tour de vis en vue chez Alstom Transport. Malgré un carnet de commandes bien garni, la branche Transport d’Alstom s’apprête à annoncer près de 400 suppressions d’emplois en France et en Espagne. » C’est ça, la vis...