FO déplore que le Conseil d’État n’ait pas tenu la même position devant le même décret.
Le décret n’étant pas suspendu, cela permettra aux Grandes Enseignes délinquantes du bricolage et/ou de spécialistes de la déréglementation, d’ouvrir en toute légalité.
Tous les autres secteurs concurrents : quincaillerie, vendeurs de couleurs, magasins d’art de la table, négoces de matériaux vont subir une concurrence déloyale qui se soldera par la destruction d’emplois.
La Direction générale du travail (DGT) joue un rôle de facilitateur en traitant prioritairement l’accord Bricolage qui découle du décret, grâce à une procédure hyper accélérée dont ne bénéficient pas les accords sur les salaires. Du jamais vu !
Nos craintes sont renforcées avec la volonté de légiférer dans un tel contexte. FO continuera à défendre le repos dominical devant toutes les juridictions nationales et internationales.