Le Tour de France 2014 de A à Z [2]

Actualités par Baptiste Bouthier

Hautacam
Le col pyrénéen, qui accueille une arrivée du Tour de France pour la 5e fois, est l’ultime opportunité pour les grimpeurs. Après cette 18e étape, il n’y a plus que le chrono de Bergerac pour faire la différence jusqu’à Paris... Le menu est corsé puisqu’il aura fallu franchir le mythique Tourmalet (17km à 7,3%) avant de démarrer l’ascension finale, longue de 13,5km pour une pente moyenne de 7,8%, avec plusieurs longs kilomètres à plus de 10%. Deux cols hors catégories comme dernier champ de bataille pour les grimpeurs. ■

Izoard
Le col d’Izoard est l’un des cols les plus connus des Alpes. Le Tour de France le franchit pour la 34e fois de son histoire à l’occasion de la 14e étape, qui conduit les coureurs de Greno - ble à Risoul, via le Lautaret (34 longs kilomètres à 4%) et l’Izoard (19km à 6%, mais 8% sur les sept derniers kilomètres). Avant l’ascension finale vers Risoul, inédite, elle, sur la Grande Boucle. Ses 12,5km à 7% de pente moyenne n’ont jusqu’ici été vus que sur le Critérium du Dauphiné, en 2010 et 2013, pour des victoires du Français Nicolas Vogondy et … du Britannique Chris Froome. ■

Jour de repos
Le Tour 2014 en compte deux, le 15 juillet à Besançon et le 21 à Carcassonne. C’est le cas depuis 1999 : auparavant, il n’y avait qu’un jour de halte au milieu des trois semaines de course. Mais depuis quinze ans, la présence de deux jours permettant aux coureurs de récupérer au milieu des 21 étapes s’est standardisée sur les trois grands tours : Tour de France, Tour d’Italie et Tour d’Espagne. ■

Kilomètre 0
C’est le rendez-vous des baroudeurs. Après le départ fictif et le défilé inaugural, l’étape n’est lancée pour de bon qu’au « kilomètre 0 », où la direction de la course donne le départ réel. Presque systématiquement, c’est l’occasion pour un ou plusieurs coureurs d’attaquer afin de tenter de prendre la « bonne » échappée, celle qui va prendre durablement du champ sur le peloton et pourra espérer le piéger en lui tenant tête jusqu’à l’arrivée. Parfois, l’échappée du jour se forme dès les premiers mètres de l’étape. Mais il arrive que la lutte soit très serrée, au point de durer pendant des dizaines de kilomètres, à vitesse très élevée. ■

Londres
La capitale du Royaume-Uni accueille l’arri - vée de la 3e étape du Tour de France, la dernière disputée de l’autre côté de la Manche, comme un symbole avant de revenir sur le continent. L’occasion d’une fête populaire assurée : entre les victoires de Bradley Wiggins et Christopher Froome sur le Tour de France 2012 et 2013 et les jeux Olympiques 2012, où Wiggins avait remporté la médaille d’or sur le contre-la-montre, les Britanniques sont devenus ces dernières années des mordus de la petite reine. Sur le Mall, la grande avenue placée devant la résidence de la reine, Buckingham Palace, Mark Cavendish rêve de remporter un sprint qui s’annonce forcément... royal. ■