Le Tour de France 2014 de A à Z [3]

Actualités par Baptiste Bouthier

Maubourget
Le petit bourg du Val d’Adour accueille la 19e étape, 208 kilomètres en direction de Bergerac. Une « étape de transition » par excellence : au lendemain de la dernière étape de montagne, dans les Pyrénées, et à la veille du contre-la-montre décisif entre Bergerac et Périgueux, les baroudeurs devraient avoir le champ libre pour la victoire. À moins que les sprinteurs ne décident de s’approprier le bouquet en jeu en Dordogne... ■

Nîmes
Ville hôte pour la dix-septième fois, la préfecture du Gard est une habituée des étapes de transition entre les Alpes et les Pyrénées. Cette fois, elle accueille l’arrivée de la 15e étape, longue de 222 km depuis Tallard, où sprin teurs et baroudeurs peuvent espérer accrocher la victoire à la veille du deuxième jour de repos. À noter que Nîmes accueillera le grand départ du Tour d’Espagne en... 2017. ■

Oyonnax
La cité de l’Ain reçoit la Grande Boucle pour la toute première fois à l’occasion de l’arrivée de la 11e étape. Au lendemain des Vosges, et à la veille des Alpes, il faudra se méfier de cette journée a priori anodine à travers les routes du Jura, qui peuvent s’avérer piégeuses même si les plus grosses difficultés, tel le col du Grand Colombier, ont été évitées. ■

Peyresourde
Un nom qui résonne aux oreilles des amateurs de vélo, puisque c’est celui d’un des cols le plus souvent franchis par le Tour dans les Pyrénées. Cette année encore, il est au coeur d’une étape typiquement pyrénéenne, la 17e, entre Saint-Gaudens et Saint-Lary- Soulan, un enchaînement de quatre cols redoutables en à peine 75 km, pour une étape courte (125 km) et donc forcément nerveuse. Il y aura d’abord le col du Portillon (8,3km à 7,1%), puis le Peyresourde, long de 13,2km à 7% de moyenne, avant le col du Val Louron-Azet (7,4 km à 8,3 %). À chaque fois, pas un mètre de plat : la montée, le sommet, la descente, le pied du col suivant, et ainsi de suite… La dernière difficulté sera la montée finale vers Saint-Lary-Soulan, au Pla d’Adet : dix bornes à 8,3% de moyenne, avec plusieurs pointes au-dessus des 10%. Peut-être l’étape susceptible de faire le plus de dégâts sur ce Tour 2014. ■

Quatorze juillet
Il n’est pas un coureur français qui ne rêve de lever les bras sur le Tour de France en ce jour de fête nationale. Le dernier à l’avoir fait est David Moncoutié, à Digne-les-Bains, en 2005. Va-t-il se trouver un successeur en 2014 ? Si c’est le cas ce sera sacrément costaud, car cette année c’est l’une des étapes les plus difficiles du parcours qui est prévue ce jourlà : la 10e, qui arrive à La Planche des Belles Filles, terrible « raidard » (6km à 8,5% et les 300 derniers mètres à 20%) des Vosges, après cinq autres ascensions difficiles, comme le col des Chevrères (3,5km à 9,5%), le col du Platzerwasel (7,1 km à 8,4 %) ou le Petit Ballon (9,3km à 8,1%). Une journée sans un mètre de plat ou presque. ■

Reims
C’est dans la ville des rois de France qu’est jugée l’arrivée de la 6e étape, partie d’Arras pour 194kilomètres. Du Nord-Pas-de-Calais à la Champagne-Ardennes, il n’y a que du plat et le sprint paraît inévitable. D’ailleurs, les trois derniers vainqueurs à Reims s’appellent Alessandro Petacchi (2010), Robbie McEwen (2002) et Djamolidine Abdoujaparov (1991) : trois fusées. ■

Saint-Étienne
C’est du coeur du Forez que s’élance la première journée alpestre de ce Tour 2014 : la 13e étape relie Saint-Étienne à Chamrousse. Un parcours de 200kilomètres tout pile, avec d’abord un long passage en plaine – exception faite du col de la Croix de Montvieux en tout début d’étape – avant deux ascensions de haute montagne dans les soixante dernières bornes : d’abord le col de Palaquit, inédit sur le Tour, qui propose deux passages de deux kilomètres particulièrement sélectifs, à plus de 11 % ; puis la montée finale de Chamrousse, qui n’a été vue qu’une fois, sur un chrono en côte, en 2001, pas le plus dur des cols des Alpes (18,2 km à 7,3% de moyen ne) mais suffisamment long pour en asphyxier quelques-uns... ■