Le Tour de France 2014 de A à Z [4]

Actualités par Baptiste Bouthier

Le Touquet-Paris-Plage
Le Touquet-Paris-Plage occupe une place particulière dans cette 101e édition de la Grande Boucle : c’est la première commune française traversée par le peloton. C’est en effet de la station balnéaire de la Côte d’Opale que s’élance la 4e étape, après trois journées passées de l’autre côté de la Man che, en Angleterre. Cent-soixante-quatrekilomètres plus loin, la première arrivée hexagonale se fera à Lille, pour un sprint non loin du stade Pierre-Mauroy. ■

UCI
Comme Union Cycliste Internationale (UCI) : c’est le nom de la fédération internationale de cyclisme, créée en 1900 à Paris et aujourd’hui installée à Aigle, en Suisse, non loin de Lausanne. Même si c’est Amaury Sport Organisation, ASO, qui organise le Tour de France, l’UCI reste l’instance responsable de la tenue de l’épreuve, qui est inscrite au calendrier World Tour, propriété de l’UCI. Le palmarès du Tour est aussi tributaire des décisions de l’UCI : il a ainsi fallu attendre que celle-ci décide d’annuler tous les résultats acquis par Lance Armstrong entre 1998 et 2005 pour voir le nom de l’Américain rayé du palmarès de la Grande Boucle. ■

Village-départ
Le Village-départ, ou Village Tour de France, est le campement installé chaque matin dans la ville-départ du jour. Les spectateurs peuvent y côtoyer de près les acteurs de la Grande Boucle, notamment les coureurs, qui doivent venir signer la feuille de départ sur le podium. ■

Bradley Wiggins
Ce Tour 2014 est marqué du sceau du Royaume-Uni, où sont disputées les trois premières étapes. Bradley Wiggins, lui, a marqué à jamais l’histoire du cyclisme britannique en devenant le premier sujet de sa Majesté à remporter le Tour de France, en 2012, avant d’être aussitôt imité en 2013 par Christopher Froome. Coéquipiers chez Sky, les deux Anglais font à nouveau partie des coureurs très attendus pour cette édition 2014. ■

Rayons X
Le dopage n’est pas forcément physiologique : il peut aussi être mécanique. Des rumeurs de vélos disposant d’un « moteur », capable de conserver une haute vitesse pendant quelques minutes, ont conduit l’UCI, voilà quelques années, à réagir. La fédération internationale a ainsi mis au point un scanner à rayons X qui met à nu les bécanes des coureurs : impossible de garder cachée toute amélioration technologique habilement dissimulée dans le cadre du vélo. L’an dernier le système n’était pas généralisé, mais l’étape de l’Alpe d’Huez avait donné lieu à quelques vérifications inopinées à l’arrivée. ■

Yorkshire
Le comté du nord de l’Angleterre accueille le grand départ du Tour de France 2014, une première, évidemment, pour lui. C’est de la grande Leeds que s’élance la 1re étape de cette 101e édition, 191 kilomètres jusqu’à Harrogate où, si la ligne droite finale est en faux plat, un sprinteur devrait devenir le premier porteur du maillot jaune – une aubaine pour l’enfant terrible du Royaume, Mark Cavendish ? Le lendemain, ce sont les vallons du Yorkshire qui seront à l’honneur, entre l’antique York et l’industrielle Sheffield : 3 400 mètres de dénivelé en dépassant à peine les 500 mètres d’altitude, c’est plutôt rare ! L’enchaînement de quatre côtes dans les 35 derniers kilomètres devrait donner un premier aperçu de la forme des favoris, dès la 2e étape. ■

Zone de collecte
De tous les moyens de transport usuels, le vélo est sans aucun doute le plus écologique. Mais le Tour de France, lui, l’est un peu moins : pollution due aux véhicules, déchets laissés derrière soi pendant trois semaines... Pour moins abîmer la planète, ASO a donc décidé d’agir et de mettre à contribution jusqu’aux coureurs. Sur chaque étape du Tour on retrouve ainsi des zones de collecte, qui permettent aux cyclistes de se débarrasser de leurs bidons ou emballages à un endroit où ils sont sûrs que l’organisation viendra nettoyer par la suite. Elles sont placées juste avant et juste après la zone de ravitaillement – espace d’environ un kilomètre où les assistants des équipes distribuent à boire et à manger aux coureurs, souvent en milieu d’étape –, ainsi qu’à 20 kilomètres de l’arrivée. Pour les bidons, la règle est plus souple : les coureurs ont depuis quelques années pris le réflexe de les jeter lorsqu’ils traversent une commune, où ils savent qu’ils feront forcément un heureux, qu’il soit petit ou grand. ■