Il ne faut pas croire que la journée d’un coureur du Tour de France démarre sous la banderole « Départ » et s’achève une fois la ligne d’arrivée franchie. Les jours sont en réalité bien plus longs... Le lever à l’hôtel est souvent matinal, le temps de prendre un solide petit déjeuner... puis d’effectuer, en car, le transfert jusqu’au départ, qui n’est pas toujours proche : il peut y avoir jusqu’à une centaine de kilomètres de route à effectuer. Avant le départ, chaque équipe organise un briefing collectif : on met en place la tactique du jour, quel coureur va rouler, quel autre va être protégé, où attaquer, où faire attention aux éventuels dangers, etc. Puis l’on signe la feuille de départ, et c’est la course qui commence vraiment. Une fois celle-ci achevée, c’est un autre marathon qui commence : éventuel passage par le podium protocolaire pour ceux qui ont gagné l’étape ou qui portent un maillot distinctif, long passage devant les médias, très nombreux – télévisions, radios, presse écrite et Web – puis retour au car, transfert jusqu’à l’hôtel, qui peut là encore être plus ou moins long, massage pour tout le monde, et enfin repas avant de trouver le sommeil, si possible pas trop tard car il faut bien récupérer pour tenir trois semaines à ce rythme-là... ■