En janvier dernier, les plus riches du monde étaient 87 à posséder autant que la moitié la plus pauvre de la planète, soit 3,5 milliards de personnes. Mais aujourd’hui ils ne sont plus que 67, dont 4 Français, a établi, début avril, l’Oxfam (Oxford Committee for Famine Relief), organisation réunissant une quinzaine d’ONG luttant contre « les injustices et la pauvreté ». À cette occasion, son rapport avait pointé la responsabilité de la « déréglementation financière, les systèmes fiscaux biaisés, les règles facilitant la fraude fiscale, les mesures d’austérité, les politiques largement défavorables aux femmes ». Il avait aussi souligné que près de la moitié des richesses mondiales est détenue par 1% seulement de la population mondiale. Cette infime fraction a augmenté sa part de revenus dans 24 des 26 pays étudiés. Si même en Suède et en Norvège elle a augmenté de plus de 50%, elle a plus que doublé dans trois pays : la Chine, les États-Unis et le... Portugal.