Qualité de l’air intérieur des habitations : une exigence sanitaire à relayer !

Communiqué de l’AFOC par Jocelyne Marmande

La qualité de l’air intérieur des bâtiments peut être altérée par divers contaminants chimiques ou microbiologiques (tabagisme, cuisson des aliments et chauffage domestique au bois, composés des matériaux de construction, de décoration, d’ameublement et des produits de consommation courante) et provoquer des pathologies respiratoires, cutanées ou oculaires. Cette pollution est présente dans 98 % des logements français. Or, chaque individu passe en moyenne 22 heures sur 24 de son temps dans des environnements clos. Pour répondre à l’enjeu sanitaire que représente la qualité de l’air intérieur, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) vient d’élaborer des valeurs guides fondées sur des critères sanitaires en dessous desquelles, en l’état actuel des connaissances, aucun effet sanitaire ou aucune nuisance ayant un retentissement sur la santé de la population générale n’est attendu. Compte tenu des enjeux sanitaires pour la population, l’AFOC propose que ces travaux servent de base aux pouvoirs publics pour fixer des valeurs réglementaires de surveillance de la qualité de l’air intérieur.
L’AFOC appuie la recommandation de l’agence de mener des études complémentaires visant à évaluer tous les polluants les plus préoccupants (aldéhydes, formaldéhyde, acroléine et acétaldéhyde) ainsi que leurs effets combinés L’AFOC demande aux pouvoirs publics de sensibiliser le public sur les mesures simples qui peuvent permettre de réduire efficacement la contamination de l’air intérieur telles que par exemple l’aération par l’ouverture des fenêtres et l’utilisation de hottes aspirantes en lien avec les principales sources de contamination dans l’air intérieur (cuisson des aliments, chauffage domestique au bois, fumée de tabac).

Paris, le 29 juillet 2014

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