A Paris, FO en ordre de marche pour combattre la réforme des retraites

Congrès d’UD par Françoise Lambert

Article publié dans le cadre de la campagne Elections Fonction publique

Le XIIe congrès des syndicats FO de l’Union départementale de Paris s’est tenu les 6 et 7 mai à Paris, salle Olympe de Gouges. Gabriel Gaudy a été réélu au poste de secrétaire général de l’UD. Parmi les principaux thèmes abordés par le congrès : la lutte contre le démantèlement prévu des 42 régimes de retraite existants, la nécessité de combattre la réforme de l’assurance-chômage et la place de l’organisation syndicale Force Ouvrière.

Quatre cent cinquante militants et adhérents FO ont participé au XIIe congrès des syndicats de l’Union départementale de Paris, qui s’est tenu salle Olympe de Gouges, dans le XIe arrondissement, sous les présidences de trois militants du département – Gilles Belny (Organismes sociaux divers et divers), Pierre Gendre (Banques) et Nora Nidam (Sécurité sociale).

Gabriel Gaudy a été réélu à l’unanimité au poste de secrétaire général de l’UD-FO. Le secrétaire général de la confédération, Yves Veyrier, est intervenu devant les militants, sur les sujets sociaux et économiques d’actualité, les positions et actions de la confédération et bien entendu sur le sujet majeur des retraites.

Tant le secrétaire général de l’Union départementale, Gabriel Gaudy, lors de son rapport d’activité, qu’une bonne partie des vingt délégués qui se sont succédé à la tribune, ont abordé eux aussi la question des retraites et de l’assurance chômage. Tous ont souligné la nécessité de combattre le futur système de retraite universel par points voulu par le gouvernement – mais aussi la réforme de l’assurance chômage qui doit être mise en place avant l’été, synonyme de réduction des droits pour les salariés qui perdent leur emploi.

Se mobiliser sur les retraites

Concernant les retraites, nous avons proposé à l’Union départementale de Paris d’organiser un rassemblement national sur les retraites dès le mois de juin, et de convier les autres organisations syndicales à y participer, indique Gabriel Gaudy, pour beaucoup des délégués qui sont intervenus au congrès, il est nécessaire de se mobiliser avant que les propositions du haut commissaire à la réforme des retraites ne soient annoncées. Le rassemblement d’ampleur nationale initié par la confédération le 21 septembre à Paris n’était pas encore décidé à cette date.

Dans sa résolution, le congrès s’est félicité de la décision prise par le dernier Comité confédéral national (CCN) de FO, de quitter la concertation sur les retraites menées par M. Delevoye, dont l’objet est d’instaurer un régime universel de retraites par points et de liquider l’ensemble des régimes existants.

FO : un syndicat indépendant

Notre congrès a débattu sur la participation de notre organisation syndicale aux conférences sociales qui se sont tenues dans la dernière période, expose Gabriel Gaudy, A l’Union départementale nous pensons que nous ne devons pas participer à ce genre de réunions.

C’est pourquoi le congrès a approuvé la décision de la confédération de ne pas participer au Grand débat, rappelant que le syndicat ne peut être porteur de confusion entre l’action politique et le terrain de la revendication et de la politique contractuelle.

La nécessité de se battre contre la remise en cause des services publics, notamment à l’hôpital et aux urgences au sein de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), a été largement abordée par les délégués. Le congrès a demandé dans sa résolution l’arrêt de touts les privatisations en cours des services publics municipaux, et exige notamment le retour à une gestion publique du stationnement.

Soutien aux combats en cours

A la veille de la journée de mobilisation et de grève de la Fonction publique, le 9 mai, le congrès avait adopté une motion de soutien aux combats en cours qui s’adressait aux fonctionnaires, mais aussi aux salariés de la restauration ferroviaire. Ces derniers avaient obtenu un premier recul de leur direction sur la remise en cause de leur convention collective, après une grève suivie à 90%, le 25 avril.

Le congrès a adopté une deuxième motion, qui s’adresse aux travailleurs algériens qui combattent pour la démocratie et l’avancée de leurs revendications.

Les délégués se sont aussi exprimés à la tribune sur les violences dans les manifestations, en particulier celles qui ont eu lieu le 1er mai.

Augmenter les salaires

La question des salaires n’a pas été oubliée. Dans la résolution adoptée à l’unanimité, le congrès revendique une revalorisation du Smic à hauteur de 1 450 euros nets mensuels, soit 80% du salaire médian, et exige l’ouverture de négociations dans les branches afin de relever l’ensemble des grilles. Une urgence sociale.

 

Françoise Lambert Journaliste à L’inFO militante

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