Chez Accor, la procédure d’information-consultation du CSE sur la suppression d’environ 300 emplois doit s’achever le 15 avril. A cause du Covid, les salariés sont au chômage partiel ou en télétravail depuis presque un an,
Le militant s’opposera à tout licenciement contraint. Il demande également un report de six mois dans la mise en œuvre du plan. Cette réorganisation n’a rien de vital pour le groupe, Accor souhaite juste préparer l’avenir
, rappelle-t-il.
C’est aussi plus difficile pour le syndicat de maintenir le contact avec les salariés. Par cette manifestation, nous voulons leur montrer que nous sommes là pour les défendre
, ajoute-t-il.
FO demande la négociation d’un accord APLD
Chez AccordInvest, près de 800 emplois sont menacés au siège et dans l’hôtellerie. La négociation avec les IRP, qui vient de démarrer, est très tendue
selon Naffie Kante, déléguée syndicale FO. Outre la dénonciation du plan social, elle revendique la négociation d’un accord d’activité partielle de longue durée (APLD). La direction veut d’abord supprimer des postes avant de négocier un accord APLD,
Naffie Kante redoute également que ce plan n’aboutisse pour les salariés à une polyvalence à marche forcée, sans augmentation de salaire.
Pour rappel, AccorInvest a reçu des aides de l’État, et notamment un prêt garanti par l’État de 477 millions d’euros.