Trois mille manifestants venus de toute la France, le 15 septembre, à l’appel de l’intersyndicale, se sont rassemblés devant le siège d’Areva et ont marché jusqu’à la tour EDF, à quelques centaines de mètres. Le groupe compte supprimer 6 000 emplois, dont 4 000 en France, et la majeure partie de l’activité réacteurs doit être cédée à EDF. Venus avant tout défendre l’emploi, les manifestants et les syndicats s’inquiètent de la dégradation des conditions de travail avec un personnel réduit mais une charge de travail identique. « Les effectifs sont au minimum, des compétences vont partir et il n’y aura pas d’embauches », souligne José Montes, coordinateur FO. Pour Philippe Launay, « l’État doit prendre ses responsabilités et recapitaliser rapidement Areva à la hauteur nécessaire ». Le ministre de l’Économie rencontrera l’intersyndicale le 1er octobre. M. L.