Le temps des nourrices, où il suffisait d’avoir élevé des enfants pour faire valoir ses compétences, est bien révolu. Ces professionnelles de la petite enfance exercent un vrai métier, qui doit être reconnu et valorisé comme tel.
Sous l’impulsion de FO, une convention collective a été signée en 2004 entre les représentants des assistantes maternelles et la fédération des particuliers employeurs de France (FEPEM), représentant les employeurs.
Des droits professionnels
Cette nouvelle convention collective leur accorde des droits professionnels : instauration de l’engagement réciproque, contrat de travail écrit pour chaque enfant, congés payés, indemnités de rupture et d’entretien... En 2006, un accord sur la formation professionnelle était également signé.
Les innovations sont constantes dans la branche. Ainsi les maisons d’assistantes maternelles, créées en 2010, permettent à plusieurs professionnelles de travailler ensemble, en dehors de leur domicile. Elles sont moins isolées, tandis que les parents apprécient le caractère collectif de la garde. Ces structures pourraient représenter l’avenir de la profession.