La confédération FO s’est adressée vendredi 15 octobre au Premier ministre appelant à l’ouverture sans délai de négociation au niveau national interprofessionnel pour une mise en œuvre systématique de la « prime transport ».
En effet, l’inflation accélère, portée notamment par les hausses des prix de l’énergie, gaz et électricité mais aussi les prix des carburants dont la hausse est estimée à plus de 12 % au cours des six derniers mois.
Ces multiples hausses impactent fortement le pouvoir d’achat des ménages en particulier des plus modestes, et pèsent de plus en plus lourd dans les budgets de ceux – nombreux – qui n’ont d’autre choix que d’utiliser leur véhicule personnel pour se rendre sur leur lieu de travail.
Outre que cette situation justifie la nécessité d’une augmentation générale des salaires, la Confédération générale du travail Force Ouvrière renouvelle sa revendication d’une mise en œuvre systématique du dispositif de « prime transport ».
A cette fin, comme elle l’avait déjà sollicité en novembre 2018, FO appelle à une nouvelle réunion rapide d’une commission tripartite (Confédérations syndicales et Organisations patronales) avec le Ministère du Travail afin de prendre les mesures utiles permettant de généraliser ce dispositif.
Les négociations devraient porter sur un cadrage minimum au niveau national interprofessionnel ou à tout le moins au niveau des branches afin de s’assurer que le plus grand nombre de salariés concernés puisse bénéficier d’une « prime transport », dont le plafond devrait être relevé à cette même occasion.
FO appelle parallèlement à l’élargissement et l’augmentation de l’aide à la mobilité pour les demandeurs d’emploi.