Dans sa une d’aujourd’hui, le quotidien Les Echos fait état d’une augmentation des bénéfices du CAC 40 de plus de 11% au premier semestre.
Il y précise que BNPP serait le « premier de la classe » avec plus de 4,3 milliards d’euros de bénéfices au premier semestre 2016.
Si ce chiffre est exact et flatteur, il ne faut pas oublier dans quelles conditions ont été effectués ces résultats.
FO Banques condamne les politiques salariales (0 % d’augmentation en 2015) et les politiques de l’emploi (encore plus de 600 suppressions de postes annoncées cet été chez CIB) menées actuellement dans les banques françaises.
BNPP : | 4,3 milliards d’euros |
Société Générale : | 2,38 milliards d’euros |
BPCE : | 1,9 milliard d’euros |
CM CIC : | 1,1 milliard d’euros |
Crédit Agricole : | 1,3 milliard d’euros |
FO Banques revendique que les substantiels bénéfices des banques au premier semestre 2016 soient utilisés sous forme d’augmentation générale des salaires (négociation fin septembre à BNPP) et de cesser les suppressions d’emplois.
En effet, ces milliards d’euros de bénéfices ne sont synonymes pour l’instant, pour les salariés, que de chantage à l’emploi, de dégradations des conditions de travail et d’absence de réelles mesures salariales.
Si certains patrons s’augmentent de plus de 26 % (voir BNPP), pour les salariés, c’est bien souvent zéro ou proche de zéro. C’est inadmissible d’autant plus que ces bénéfices s’accompagnent également d’aides substantielles de l’État se chiffrant en millions d’euros (CICE, pacte de responsabilité).
FO Banques et Sociétés Financières revendique une juste redistribution des bénéfices aux salariés car c’est grâce à eux que les banques françaises se portent si bien.