Après la manifestation de Bruxelles le 6 novembre dernier contre les réformes présentées par le nouveau gouvernement fédéral, les organisations syndicales maintiennent la pression. Le mouvement marqué par une montée progressive des actions, (des grèves tournantes ont été organisées dans les différentes régions de Belgique) a culminé le 15 décembre avec une journée de grève générale nationale particulièrement suivie.
Le front syndical CSC, FGTB et CGSLB a rappelé ses quatre revendications en faveur d’une fiscalité plus juste, sur le financement de la sécurité sociale, l’âge de la pension (reculé à 67 ans dans les propositions de réforme) et le report des mesures d’indexation des salaires (saut d’index) qui conduirait à limiter les augmentations de salaires.
Quelques jours après, la FGTB a salué un pas dans la bonne direction suite à l’approbation par le gouvernement d’un compromis social portant notamment sur les fins de carrière. De son côté, la CSC – également prudente - a indiqué que ce compromis ne « résout pas tout », notamment sur les salaires : le saut d’index reste pour l’instant une hypothèse que les syndicats continuent à combattre. Le leader de la FGTB Marc Goblet confirme début janvier « qu’il reste un tas de choses imbuvables sur la table ».