Bruxelles : 80 000 manifestants contre la loi travail belge

Europe par Evelyne Salamero

Ce 24 mai 2016, 80.000 manifestants dans les rues de Bruxelles en front commun syndical contre la loi Peeters de réforme du travail. © FGTB Fédérale (Fédération Générale du Travail de Belgique)

La réforme présentée par le ministre belge de l’Emploi Kris Peeters prévoit notamment l’annualisation du temps de travail avec la possibilité pour les entreprises d’imposer des semaines de 45 heures.

La mobilisation de ce 24 mai, à l’appel des deux confédérations syndicales FGTB et CSC, contre la réforme du travail présentée par le gouvernement belge, n’est qu’une étape pour préparer un mouvement général d’ampleur nationale et unitaire à l’automne prochain. La FGTB appelle d’ores et déjà à une grève nationale le 24 juin prochain. D’ici là, les organisations FGTB et CSC des services publics, soutenues par les syndicats du privé, manifesteront le 31 mai. Une nouvelle manifestation nationale interprofessionnelle, à l’appel des deux centrales syndicales, aura lieu le 29 septembre. Enfin, une grève générale à l’appel des deux organisations est prévue pour le 7 octobre.

« Nous refusons d’être encore plus flexibles »

« Nous refusons que la durée de travail soit calculée sur une base annuelle, voire plus. La semaine de 38 heures serait de facto supprimée. Nous refusons d’être encore plus flexibles, de travailler plus sans aucune compensation et ce, en dehors de toute concertation sociale et donc de toute protection pour les travailleurs », explique la FGTB.

Evelyne Salamero Ex-Journaliste à L’inFO militante