Chèque énergie : les nouvelles conditions pour en bénéficier en 2019

Consommation par AFOC

© Romain BEURRIER/REA

Le chèque énergie, dispositif permettant aux ménages modestes de payer leurs factures d’énergie, concernera près de 6 millions de foyers en 2019, contre environ 4 millions auparavant. Son montant augmente de 50 euros cette année. Après avoir procédé à sa généralisation en 2018, le gouvernement a décidé d’élargir le bénéfice du chèque énergie à plus de 2 millions de nouvelles personnes. Au total, 5,8 millions de ménages devraient profiter du dispositif, d’après les estimations du gouvernement. Pour atteindre cet objectif, le plafond de revenu fiscal de référence à ne pas dépasser pour obtenir le chèque énergie passe en 2019 à 10 700 euros, contre 7 700 euros auparavant. Également revalorisé, le montant maximal du chèque énergie est désormais fixé à 277 euros, soit 50 euros de plus qu’en 2018. Pour la nouvelle catégorie de ménages disposant de revenus oscillant entre 7 700 et 10 700 euros, le montant du chèque est de 48 à 76 euros. Un simulateur permet de vérifier gratuitement l’éligibilité au chèque énergie.

Être à jour de ses obligations fiscales

Comme auparavant, le chèque est automatiquement envoyé aux ménages à jour de leurs obligations fiscales, sans démarches préalables. La durée de validité est mentionnée sur le chèque, mais en cas d’émission tardive ou de réémission il est valable jusqu’au 31 mars de l’année suivante. Le chèque énergie permet notamment de payer une facture de chauffage (électricité, gaz, fioul ou bois). S’ils le souhaitent, les bénéficiaires peuvent également utiliser le chèque pour financer une partie des travaux d’économies d’énergie qu’ils engagent dans leur logement, à condition de les faire réaliser par un professionnel certifié. Pour connaître la liste des prestataires éligibles, il faut consulter le portail renovation-info-service.gouv.fr ou appeler le 0 808 800 700.

AFOC L’Association Force Ouvrière des Consommateurs a été créée par la confédération FO afin d’élargir au domaine très vaste de la consommation son action de défense des intérêts collectifs des salariés.

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