Chez France Travail, en grève le 5 décembre, les revendications demeurent

InFO militante par Valérie Forgeront, L’inFO militante

© F. BLANC

Ils se sont rassemblés le 5 décembre, notamment à Lille, Amiens, Bordeaux ou encore à Paris, aux Invalides, près du ministère du Travail : les agents de France Travail, en grève à l’appel de huit organisations dont FO, ont rappelé ― devant nombre de préfectures et sous-préfectures ― leur mécontentement sur l’emploi, les salaires et les conditions de travail. Une des conséquences du renversement du gouvernement Barnier est de stopper l’examen du projet de loi de finances pour 2025 (PLF), lequel portait, entre autres, la suppression de 500 postes (équivalent temps plein) l’an prochain à France Travail.

Des agents dans l’expectative

Cette mesure disparaît donc. Tant mieux !, se réjouissait le 5 décembre la DSC FO Natalia Jourdin, précisant que cela ne règle pas tout le problème : les personnels restent surchargés de travail et les conditions d’exercice des missions se dégradent. Les agents demeurent dans l’expectative de mesures pour l’emploi, insistait-elle. Côté salaires, si le 5 décembre au matin, la direction a annoncé une augmentation de 1,75%, elle s’adresse aux salariés de droit privé et non aux agents de droit public. Les huit syndicats, dont FO, qui appelaient à cette journée de grève nationale, revendiquent une augmentation générale, a minima de 250 euros net par mois, avec effet rétroactif au 1er janvier 2024.

Valérie Forgeront Journaliste à L’inFO militante

L’inFO militante Le bimensuel de la Confédération