Pour mémoire, la mesure entrée en vigueur en 2014 (loi n° 2014-344 du 17.3.14, dite loi Hamon) permet à un automobiliste de choisir son professionnel en vue de faire réparer son véhicule automobile en cas d’accident. Depuis le 31 août 2016, cette information doit même lui être délivrée par l’assureur lors de la déclaration du sinistre (art. L 211-5-1 du code des assurances). Mais jusque-là, si l’automobiliste choisissait un réparateur non agréé par l’assureur il devait avancer le coût des réparations.
Désormais, grâce à la loi du 3 décembre 2020, l’assureur ne peut plus contraindre son assuré à avancer les frais au réparateur lors d’un sinistre automobile, que celui-ci soit agréé ou non par sa compagnie.
En pratique, à moins d’avoir de bonnes raisons de choisir un réparateur plutôt qu’un autre (connaissance, proximité géographique...), l’AFOC conseille toutefois de passer par un réparateur agréé par la compagnie d’assurance, laquelle a négocié des tarifs préférentiels afin de réduire l’éventuel reste à charge après remboursement. Les formalités et le délai de traitement du dossier en sont généralement réduits.
Ces dispositions s’appliquent aux nouveaux contrats comme à tous ceux en cours à reconduction tacite.