« On est venus crier notre colère et montrer qu’on ne lâche rien, on demande au ministre de revenir sur cette décision qu’on ne comprend pas et de maintenir Clairvaux », explique Clément Mathieu, secrétaire du syndicat FO de l’établissement.
Une délégation composée de délégués syndicaux et d’élus locaux a été reçue durant deux heures et demi par le directeur de cabinet du ministre de la Justice. « Il a balayé tous nos arguments et nous a affirmé qu’il n’y aura plus de transfert de détenus vers Clairvaux, seulement des départs, dénonce Frédéric Stoll, délégué régional FO pénitentiaire. Depuis le début, on ne nous dit que des mensonges. Des postes de mobilité en surplus sont ouverts dans les établissements voisins, ils veulent fermer au plus vite. »
Les agents, qui déjà avaient bloqué les transferts de détenus le 6 juillet, promettent de mener de nouvelles actions.
