La lutte contre le réchauffement climatique et la nécessité que celle-ci ne soit pas prétexte à détruire des emplois est l’une des préoccupations majeures exprimée par les délégués au congrès de la Confédération européenne des syndicats. Le représentant de Solidarnosc, intervenant au nom de l’ensemble des syndicats polonais, a ainsi expliqué les craintes des travailleurs de son pays, où l’exploitation des mines de charbon représente encore un des piliers de l’économie, face aux transformations industrielles qui s’annoncent et insisté sur la nécessité d’exiger une protection pour les salariés concernés.
Dans le manifeste que les délégués s’apprêtent à adopter, la CES appelle l’Europe à « agir en faveur d’une transition juste vers une économie verte durable, créatrice d’emplois de qualité et donnant priorité aux investissements qui soutiennent les technologies et les infrastructures sobres en carbone ». Elle demande que « des mesures soient prises pour garantir l’avenir des travailleurs qui seront affectés »
Après l’intervention de Mary Robinson, fondatrice de la Fondation pour la justice climatique, plusieurs leaders syndicaux nationaux, dont Jean-Claude Mailly pour Force Ouvrière, ont posé pour une série de photos devant une affiche géante proclamant « climat et emplois même combat ».
Sharan Burrows, secrétaire générale de la CSI (confédération syndicale internationale), qui intervenait à la tribune cet après midi, a rappelé elle-aussi la mobilisation syndicale internationale en perspective de la COP21.
@SharanBurrow @ituc "les travailleurs ont le droit de connaître les stratégies des gvts comme celles des employeurs" pic.twitter.com/xsDXW4kdEh
— Yves VEYRIER (@YVeyrier) 1 Octobre 2015
@SharanBurrow SG de @ituc (Conf Synd Internationale) au congrès de la CES "0 CO2 0 pauvreté vont de pair pr les synd" pic.twitter.com/o3dusFd692
— Yves VEYRIER (@YVeyrier) 1 Octobre 2015