« Dans cette lutte contre le réchauffement climatique, il faut redonner la place nécessaire au service public, pour résoudre ce que le marché ne résoudra pas. Le secteur privé ne va pas investir dans la protection des personnes. C’est à nous de faire ce qu’il faut pour protéger nos familles. L’ISP s’oppose catégoriquement aux PPP (partenariat-Public-Privé). Les lois du marché sont contraires aux besoins des populations. Les entreprises ne pensent pas seulement à faire des profits, mais à maximiser les profits. L’austérité n’est pas une réalité inéluctable, c’est un choix politique, voire un moyen de dégrader le service public afin de justifier ensuite un recours aux entreprises privées. L’austérité n’existe pas pour les banques ! Elle sert aussi à affaiblir les syndicats, à dénoncer les conventions collectives et à nier le contrat social ».
David Boys est secrétaire général adjoint de l’Internationale des Services publics (ISP) qui regroupe plus de 20 millions de travailleuses et travailleurs, représentés par 669 syndicats dans 154 pays et territoires. Nous l’avons interrogé sur les marches du Cese (Conseil économique, social et environnemental) où se déroulait le sommet syndical sur le climat auquel il participait, entre deux tables rondes.