Malgré nos mises en gardes répétées sur la nécessité d’investir sur la conversion profonde de l’outil industriel pétrolier afin de s’adapter au marché français, les raffineurs ferment leurs sites les uns après les autres avec les effets collatéraux sur les emplois induits.
Force est de constater que l’actionnariat est préféré aux investissements dans nos sites. Nous ne débattrons même pas de l’insulte faite aux salariés de la branche lors de la NAO Salaires.
Nous déplorons ce schéma qui mène à la casse de notre industrie.
Nous venons d’être alertés de la fermeture du site SRD basé à Dunkerque, déjà touché par un important PSE l’année dernière.
Les salariés de ex-Totalgaz et Antar sont tout aussi inquiets sur leur devenir. Vous nous présentez une fois de plus, une énième liste de l’article 328 de la CCN lié au licenciement collectif et au reclassement. Cet article a démontré ses limites car une fois de plus, la fermeture d’un site pétrolier va priver de nombreux salariés sans possibilité de reclassement.
Nous demandons donc à vos mandants de faire un effort supplémentaire de reclassement pour ces salariés subissant une stratégie purement économique des majors pétroliers.
A quand un vrai dialogue social constructif dans nos entreprises et notre branche ?
Nous réitérons notre demande de modifier nos réunions paritaires de branche afin de pouvoir construire ensemble, l’avenir de demain par des propositions, obligations recommandations, incitations. Le but étant de préserver nos emplois.