L’Humanité
Mais le président du Comité scientifique reste prudent : selon lui, s’il serait possible d’alléger dès maintenant la contrainte, ce serait seulement
Tout ça pour ça !
. Jean-Michel Blanquer, qui la semaine précédente excluait formellement tout assouplissement du protocole avant septembre, a du coup assoupli sa propre position, laissant entendre qu’on pourrait bientôt
alléger cette contrainte. Ce pourrait être le cas à partir du lundi 22 juin, c’est-à-dire après les annonces de la phase 3
du déconfinement. Et pour seulement deux semaines puisque, toujours selon le ministère de l’Éducation, la date des vacances restera fixée au 3 juillet au soir.
Libération
Présent chaotique et sombres présages : Au vu de la situation parfaitement anomique qui règne aujourd’hui dans un bon nombre d’établissements, où l’on ne sait pas très bien qui décide de quoi en matière d’accueil (État, collectivités territoriales, enseignants, parents), il est à craindre que la rentrée de septembre soit elle-même perturbée.
Et le quotidien de tirer un premier bilan : Après cinq mois d’interruption scolaire, un méga-summer learning loos effect [perte de compétences cognitives] est devant nous, qui frappera en priorité les territoires et les populations les plus démunis, où la réouverture des écoles publiques s’avère de surcroît la plus chaotique.
Le Parisien
Pour les parents c’est le casse-tête, comme pour les enseignants qui n’en peuvent plus de ce protocole,
Plus généralement :
, selon Claire, enseignante en primaire à Cournon d’Auvergne (Puy-de-Dôme). Elle dénonce des règles inapplicables d’un point de vue humain et pédagogique.Si de nombreux parents ont plébiscité ces règles lors de leur mise en place le 11 mai, lors de la première phase du déconfinement, ils sont aujourd’hui moins enclins à souhaiter leur maintien […] car si 1,8 million [sur 6,7] d’écoliers ont repris, c’est en pointillé, à raison d’un ou deux jours par semaine seulement dans la plupart des cas.
Les Échos
Chronique d’un désastre annoncé : En attendant, des enseignants voient poindre une école
, regrette l’un d’eux,
. Il y a
à ce que l’école ne soit plus à la discrétion du choix des familles, ajoute Rozenn Merrein [président de l’Association nationale des directeurs de l’éducation des villes]. Amer, un directeur d’école l’assure :
.
Sud Ouest
Pendant ce temps, le patronat s’impatiente ! Les présidents du Medef de Nouvelle-Aquitaine et de Dordogne, Philippe Neys et Christophe Fauvel, sont sur la même longueur d’onde.
Il y a près d’un mois déjà, des professeurs du lycée de Saint-Dié-des- Vosges, militants FO, avaient lancé le slogan :
, expliquent-ils.
, ajoute Christophe Fauvel.Nous ne sommes pas la garderie du Medef
!