Ecole de la vie, de pensée, de conduite, école de la République… Les écoles ne manquent pas mais à l’heure de la rentrée, celle qui fait singulièrement débat c’est l’école « de la confiance ». Y enseigne-t-on à avoir confiance tel le serpent Kaa dans le Livre de la Jungle ? La loi dite Blanquer, qui la promeut, reste muette sur le sujet. Promulguée pendant les grandes vacances scolaires, elle a surtout suscité une forte défiance. Une grève inédite d’examinateurs lors du dernier bac l’a fort mal notée. Il faut dire que qu‘on y retrouve les travers philosophiques de l’école libérale, avec notamment la diminution des moyens pour l’école publique.
L’ivraie et le bon grain
En outre, elle instaure des « établissements publics des savoirs fondamentaux » (EPSF), une « école du socle », concernant la période de scolarité obligatoire, primaire et collège. Un socle très commun résultant d’une réduction par fusion digne d’une école de comptabilité. A l’autre bout, ont été créés les établissements publics locaux d’enseignement international (Eplei). Ces derniers devront être un « levier majeur d’attractivité nationale et internationale » qui, de la maternelle à la terminale, « valorisera des parcours d’excellence orientés vers l’international ».
On retrouve l’effet levier, l’attractivité, la valorisation et l’international. Toute une école...