En cette fin d’année, il faut que nous soyons toutes et tous prudents et vigilants, pour notre santé et celle de nos proches, mais aussi syndicalement.
La crise sanitaire ne doit pas être un prétexte, sous couvert de déficit budgétaire, à la baisse des droits des travailleurs et des retraités.
De nombreuses déclarations de ministres, de parlementaires se font jour dans la presse à propos de la « ré-forme » des retraites, les uns appelant à agir maintenant et rapidement, les autres appelant à reporter celle-ci au début du prochain quinquennat si E. Macron est réélu, mais aucun ne fait allusion à son abandon comme Force ouvrière le revendique depuis le début.
Le récent rapport du COR (conseil d’orientation des retraites) le démontre, les réformes successives ont allongé l’âge de départ à la retraite mais également baissé forte-ment le niveau de pension des retraités, confirmant ainsi les analyses de FO.
La mise en œuvre, aujourd’hui ou demain, d’un système de retraite unique à point ne pourra qu’aboutir à l’allongement de la durée de cotisation et à la baisse des pensions, avec un calcul sur l’ensemble de la carrière, que ce soit dans le public ou le privé.
Nous restons mobilisés et ne serons pas dupes du cheval de Troie que pourrait être la concertation sur l’emploi des seniors qui devrait porter en partie sur les modalités de transition entre emploi et retraite, notamment les retraites progressives.
Nous en profiterons de nouveau pour exprimer notre opposition à cette réforme et exigerons de parler égale-ment des conditions de travail, qui usent physiquement et psychologiquement les salariés, pour que ceux-ci arrivent en bonne santé à la retraite pour pouvoir en profiter longuement.
Pour Force Ouvrière, l’abandon total de cette « réforme » est de mise, tout comme celle sur l’assurance chômage, il faut travailler à l’amélioration de notre système de retraite par répartition et complémentaire.