Une grève des préparateurs en pharmacie hospitalière (PPH) avait eu lieu le 28 mars, à l’échelon national. Depuis le 13 mai, avec le syndicat FO de l’AP-HP, les préparateurs qui travaillent dans les trois établissements du groupe hospitalier de Paris-Seine-Saint-Denis – Avicenne, René-Muret et Jean-Verdier – sont de nouveau mobilisés. Blocage du tramway près d’Avicenne, rassemblements devant les établissements et le 14 mai devant le siège de l’AP-HP. Les PPH (une vingtaine sur les trois hôpitaux) multiplient les actions. Leurs revendications portent sur l’amélioration du matériel, pour beaucoup « obsolète », sur les conditions de travail, avec notamment la demande, là encore, d’une amélioration du matériel utilisé (entre autres l’apport d’un matériel ergonomique pour le port de charges lourdes). Elles portent aussi largement sur les rémunérations et les effectifs.
Attractivité, JO... La demande de primes actant d’une reconnaissance
Ainsi, les agents s’élèvent contre le fait de « travailler à flux tendu depuis des mois », et demandent, outre la majoration à 50% des heures supplémentaires, la création de cinq nouveaux postes de préparateurs. En attendant ces recrutements, ils revendiquent « une surprime de sous-effectif, métier en tension et de fidélisation », puis le maintien d’une prime de fidélisation de 2 500 euros brut par an pour les titulaires et les contractuels.
Parmi les autres primes revendiquées, celle portant sur l’attractivité territoriale. Les agents pointent la moindre attractivité des rémunérations en Seine-Saint-Denis que dans les hôpitaux parisiens.
Les préparateurs rappellent par ailleurs que « eux aussi » seront sollicités pendant les JO. Ils demandent donc une prime de « 2 000 euros pour tous ».