Lors de la Commission Paritaire Nationale de l’Emploi qui s’est tenue à l’AFB, le 19 octobre 2015, FO Banques s’est insurgée contre les suppressions de postes et les fermetures d’agences bancaires.
En effet, comment expliquer qu’après avoir touché des dizaines de millions d’euros au titre du CICE, les établissements bancaires décident de fermer des agences et supprimer des postes ? Alors que les milliards d’euros de bénéfices dégagés par notre profession devraient permettre de préserver l’emploi des salariés, d’améliorer les conditions de travail du personnel des banques et d’améliorer le pouvoir d’achat de l’ensemble des salariés des banques, c’est tout le contraire qui se produit.
FO dénonce la casse sociale que sont en train d’organiser les grands réseaux bancaires français.
FO Banques et Sociétés Financières demande avec force et vigueur, l’arrêt des suppressions d’emplois et des chantages qui en découlent, l’arrêt de la dégradation des conditions de travail et l’interdiction de mobilités forcées…
Si certains parlent de la fermeture de 20% de leur réseau d’agence, qu’en est-il pour l’ensemble de notre profession ?
Combien de dizaines de milliers d’emplois sont menacés et à quel horizon ?
En d’autres temps, malgré la crise et des bénéfices bien inférieurs à ceux d’aujourd’hui (en millions de francs et non en milliards d’euros), notre profession s’est toujours donné les moyens d’éviter des catastrophes sociales.
Pour ce faire, la Fédération FO Banques et Sociétés Financières revendique l’ouverture de discussions sur l’avenir de notre profession, les impacts sur l’emploi mais plus encore les métiers du futur et les possibilités pour les salariés d’y accéder. Nous demandons par ailleurs, des études réelles sur les attentes des clients de notre profession et les impacts des fermetures d’agences envisagées.