Faut-il être européen pour gagner le Tour ?

Le Tour en questions

Un Italien, Vincenzo Nibali, en 2014 ; deux Britanniques, Christopher Froome et Bradley Wiggins, les deux années précédentes... Un rapide coup d’oeil dans le palmarès du Tour permet de constater qu’il vaut mieux être européen pour gagner la Grande Boucle. D’ailleurs, les chiffres viennent confirmer cette impression : 36 succès pour la France, 18 pour la Belgique, 12 pour l’Espagne, 10 pour l’Italie… En fait, en 101 éditions il n’y a que quatre Tours qui ont échappé à un coureur du Vieux continent ! C’est Greg LeMond, en 1986, qui a montré la voie, après 72 éditions remportées par des Européens. L’Américain a récidivé en 1989 et en 1990. Puis il a vu son compatriote Lance Armstrong remporter 7 éditions d’affilée, de 1999 à 2005, avant de toutes les perdre après ses aveux de dopage... Enfin, en 2011, l’Australie a succédé à l’Amérique avec la victoire de Cadel Evans.