Pour quelle raison êtes-vous là ?
interroge la journaliste de l’Est Eclair sur place.
Pour deux raisons. La première, l’élection TPE qui aura lieu du 22 mars au 6 avril prochain. Une élection compliquée en raison des restrictions sanitaires. A une participation auparavant faible, s’ajoute que dans les hôtels, cafés, restaurants, de nombreux salariés de TPE sont à l’arrêt, au chômage partiel. Même quand ils sont épargnés, il est plus difficile de les contacter pour les informer et les sensibiliser : salariés de petits commerces de proximité (boulangerie, boucherie, librairie, habillement…), de l’artisanat (bâtiment, travaux publics), petits garages, auto-école, pharmacies… et encore des particuliers (assistantes maternelles, aides ménagères, auxiliaires de vie…). Comment les toucher, les contacter dans ces conditions ? Eh bien, il s’agit là de la seconde raison du déplacement d’Yves Veyrier dans le département : recréer du collectif, sensibiliser les adhérents FO à faire voter leurs proches et connaissances à l’élection TPE.
L’union départementale FO de l’Aube a d’ailleurs prévu deux actions de tractage le jeudi 25 à Romilly et le lundi 29 à Bar-Sur-Aube.
Cette élection est importante car plus nous aurons de voix, plus nous serons écoutés
, comme le rappelle Yves Veyrier. Voter FO c’est permettre un rapport de force dans les négociations de branches concernées pour obtenir des avancées en termes de salaire, conditions de travail, évolution de carrière… Beaucoup de salariés des TPE sont au Smic, souvent à temps partiel, dans des emplois précaires. Yves Veyrier a d’ailleurs rappelé, suite aux annonces d’une prime exonérée de fiscalité et de cotisations sociales pouvant aller jusqu’à 1 000 euros, pour les deuxièmes lignes et les bas salaires que celle-ci ne devait pas se substituer à des augmentations de salaires pérennes
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Le Secrétaire général, Yves Veyrier en a profité comme lors de chacun de ses déplacements pour faire le point avec les camarades FO, de l’hôpital, de Carrefour, Petit Bateau, les cheminots, la police municipale, de l’enseignement supérieur…
Avec la journaliste de l’Est Eclair et son confrère de Canal 32, Yves Veyrier a fait part de son soutien au rôle d’une presse locale de plus en plus rare, pour une information à la fois de proximité et de qualité.
