La situation sociale actuelle est la traduction d’un mécontentement grandissant sur des sujets comme le pouvoir d’achat, la justice sociale et fiscale ou encore la régression de certaines libertés publiques et individuelles.
La multiplication des mouvements, soit de type « gilets jaunes » ou directement au sein des branches et/ou entreprises, illustre la volonté des salariés de s’opposer à des lois qui portent atteinte aux libertés envers le monde du travail.
En parallèle, l’augmentation énorme des prix à la consommation avec dans le même temps des salaires qui stagnent, voire diminuent, rajoute au malaise ambiant et sans parler du chômage qui progresse…
Les salariés sont de réelles valeurs au sein des entreprises et ne doivent pas être réduits et considérés comme des coûts. Les salariés de notre profession méritent d’être enfin reconnus comme les atouts du secteur bancaire et des sociétés financières.
Outre le fait de demeurer le syndicat de la défense des intérêts matériels et moraux des salariés en mettant les salaires comme une priorité revendicative, FO Banques dénonce les nombreuses pertes d’emplois au sein de la profession.
Avec des départs non remplacés ou à coup de réorganisations (voire peut-être des siphonnages d’effectifs au sein des banques, avec la mise en place du CDI de chantier tel que le prévoit le projet d’accord en la matière), les emplois sont régulièrement en baisse et cela n’est pas acceptable au sein d’une profession qui génère des profits considérables.
Enfin, FO Banques dénonce les fermetures d’agences dans les réseaux bancaires tant pour l’impact sur l’emploi, que dans les effets négatifs sur le maillage économique et social.
Dans ce contexte, la Confédération FO sur le plan interprofessionnel et FO Banques pour la branche, appellent toutes et tous les salariés (es) à se mobiliser massivement pour la journée de grève du 19 mars 2019 pour faire aboutir nos revendications :
- Augmentation générale des salaires pour tous ;
- Maintien de tous les emplois et embauches en CDI en remplacement de tous les départs ;
- Maintien des régimes de retraite par répartition ;
- Maintien de la Sécurité sociale et cessation des exonérations patronales qui impactent gravement les déficits ;
- Arrêt des milliards d’euros d’aides au travers du CICE ou tout autre mécanisme de distribution aux employeurs, sans qu’aucune contrepartie ou création d’emploi de se fasse.
Face à la surdité de tous les dirigeants qui conduisent à la situation actuelle, mobilisons-nous partout en France, le 19 mars pour se faire entendre !