Les annonces faites ce jour par la direction de Valeo, concernant une réduction mondiale des effectifs, confirment les inquiétudes exprimées depuis des mois par FO Métaux. En France, ce sont entre 1 000 et 1 200 postes qui sont menacés parmi les 14 000 salariés du groupe. Cette nouvelle vague de suppressions pose une question cruciale : quel avenir pour les salariés français du groupe et, plus largement, pour la filière automobile nationale ?
Depuis septembre 2023, les salariés de Valeo font face à une série de restructurations successives :
- PSE de 80 emplois sur le site d’Amiens ;
- 400 postes supprimés en janvier 2024 sur les sites de R&D de Cergy, Créteil et La Verrière ;
- Mise en vente de trois sites stratégiques en juillet dernier (La Suze, Saint-Quentin-Fallavier, La Verrière).
Bertrand Bellanger, Coordinateur FO Valeo France, souligne :
L’électrification de l’automobile représente un tournant majeur pour le secteur, mais elle ne doit pas se faire au détriment des salariés. Réduire les coûts peut être nécessaire, mais sacrifier des emplois et fragiliser l’avenir de la filière en France est une erreur stratégique.
FO Métaux dénonce un manque d’anticipation de la part de Valeo face aux transformations du secteur et appelle à des solutions durables, permettant de conjuguer compétitivité, innovation et maintien des emplois en France.
FO Métaux se tient aux côtés des salariés
Face à cette situation, FO Métaux réaffirme son engagement indéfectible auprès des salariés de Valeo pour refuser la fatalité, défendre leurs droits et négocier des solutions dans leur intérêt. L’organisation rappelle que l’avenir du groupe repose sur sa capacité à maintenir ses savoir-faire et ses talents sur le territoire national.