Ce projet co-financé par la Commission européenne est piloté par l’organisation syndicale italienne UIL (Unione Italiana del Lavoro). Il s’agit d’évaluer l’accord cadre européen de 2004 à travers une étude de terrain menée dans les pays partenaires du projet et de développer un manuel des outils de prévention et de réduction du stress au travail.
Pour rappel, Force Ouvrière est signataire de l’accord national interprofessionnel de 2008 qui transpose l’accord européen. L’accord reconnait notamment « l’organisation et les processus de travail, les conditions et l’environnement du travail » comme facteur potentiel de stress.
Il rappelle que, dès qu’un problème de stress est identifié, une action doit être entreprise pour le prévenir, l’éliminer, ou, à défaut, le réduire. La responsabilité de déterminer les mesures appropriées incombe à l’employeur qui doit associer les institutions représentatives du personnel à leur mise en oeuvre.
Pour FO, malgré l’absence d’obligation de négocier dans les branches, il était nécessaire que cet accord soit repris pour qu’il soit porteur de garanties concrètes pour les travailleurs.