Les réductions d’effectifs dans les casinos entraînent une gestion des plannings à flux tendu. Dans ce contexte, les directeurs des entreprises du secteur détournent l’esprit même de la Convention collective tout en aggravant les conditions de travail. Ainsi, certains salariés peuvent être amenés à travailler 12 jours sur une période glissante, situation proprement inacceptable.
Dans ce contexte, nous avons introduit une proposition fixant à 5, le nombre de jours travaillés en continu, seule solution permettant de protéger effectivement les salariés. De son côté, la CFTC proposait un texte autorisant 7 jours maximum en continu, ce qui témoigne à l’évidence de l’intérêt porté par cette organisation syndicale aux conditions de travail des salariés. En effet, une telle position valide un principe selon lequel un salarié pourrait ne disposer d’aucun jour de repos sur une semaine civile. Bel exemple de progrès social ! De leur côté, les organisations patronales ont proposé un texte abrogeant le principe des 2 jours de repos hebdomadaire.
Devant de telles mesures, nous avons clairement indiqué notre possible opposition en cas de signature, ce qui a quelque peu permis de revenir à la raison.
Pour la Section Fédérale FO des Casinos, on ne joue pas avec les conditions de travail de personnels soumis à des critères de pénibilité.