Le verdict des urnes est clair : FO reste la première organisation dans la fonction publique d’État, avec 17 % des suffrages, soit une progression de 0,4 % par rapport à 2011. L’organisation devance ainsi dix syndicats dont la FSU – par un écart de 1,4 % –, en repli de 0,2 %. FO prend aussi de la distance avec d’autres : la CFDT accuse un recul de 0,6 %, la représentativité de la CGT dégringole de 2,4 %, tandis que la CFTC, avec ses 3,4 % de suffrages, perd sa représentativité.
Pour Christian Grolier (FGF FO), l’une des explications de ces bons scores réside dans la « défense par FO du service public, notamment de proximité. Cela parle aux agents ». Avec 24 % des suffrages pour un taux de participation de 74,9 %, l’organisation est ainsi en tête au ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, de même qu’au sein du ministère du Logement, de l’Égalité des territoires et de la Ruralité.
Des bons scores en rafales
Au sein d’Orange, FO dope sa représentativité de 2 %, obtenant 15,53 % des suffrages aux commissions administratives paritaires. À La Poste, FO gonfle son score de 1,8 % tandis qu’à la Gendarmerie, l’organisation décroche la première place. Elle reste par ailleurs leader à la Défense, tandis qu’aux Finances elle améliore son score de 1,5 point. Au Conseil d’État, FO, qui recueillait 15 % des suffrages en 2011, en a obtenu 42 %. Comme en 2011, FO accentue sa progression dans les secteurs de l’éducation, et ce, de manière encore plus marquée. Les listes de la FNEC FP FO obtiennent ainsi 13,58 % des suffrages au Comité technique ministériel de l’Éducation nationale, soit une hausse de 3,5 points. Ces résultats confirment la confiance des agents envers FO, qui a récemment combattu la réforme des rythmes scolaires ou la révision des ZEP. -