Le 26 septembre 2017 s’est tenue à la Direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP) la deuxième réunion concernant la compensation de la hausse de la CSG.
Après 2 heures de présentation de différents scenarii allant de l’attribution de points type bonification indiciaire, à la modification de la grille de correspondance indice brut / indice majoré, l’administration a enfin dévoilé la solution retenue et arbitrée par le ministre.
Pour les fonctionnaires, une simple compensation individualisée prenant la forme d’une indemnité dont l’assiette de calcul inclurait tous les éléments de rémunération soumis à CSG et versée aux agents en fonction au 31 décembre 2017.
Cette indemnité, applicable dans les trois versants de la fonction publique, sera calculée à un moment « T » et ne sera pas réévaluée dans le temps.
Le mécanisme mis en place aura donc pour effet à terme de baisser le pouvoir d’achat des fonctionnaires.
En effet, alors que le montant de la CSG augmentera au fur et à mesure de la progression de la carrière de l’agent, l’indemnité restera gelée et ne compensera que la perte de départ.
Le président de la République avait annoncé une mesure d’augmentation du pouvoir d’achat pour tous (public/privé) et, au final, c’est une mesure de perte de pouvoir d’achat des fonctionnaires qui sera mise en œuvre.
De plus, elle va renforcer les différences et inégalités entre les agents.
Ainsi tous les agents qui rentreront dans la fonction publique à compter du 1er janvier 2018 n’auront aucune compensation : ils toucheront 1,7 % de moins que leurs collègues.
Pour FO, cette solution est inacceptable !
Le seul objectif de la mise en place de ce scénario est de maitriser l’impact sur les finances publiques.
Une fois de plus les fonctionnaires sont la variable d’ajustement budgétaire.