Un rassemblement le 15 janvier devant Bercy puis un autre le 22 janvier, toujours devant le ministère de l’Économie où des agents ont jeté cette fois symboliquement outils et dossiers. Une participation massive aux grèves interprofessionnelles et manifestations… Les agents de la fonction publique ne peuvent être plus clairs : non, ils ne veulent pas de la retraite à points qui balaierait leurs droits statutaires, notamment celui de la catégorie active. Le 20 janvier, plusieurs syndicats dont FO avaient boycotté le Conseil commun de la fonction publique (CCFP), signifiant ainsi leur refus de la suppression – annoncée le 9 janvier – de cette catégorie spécifique. FO-Fonction publique s’oppose ainsi à la mise en place d’un compte professionnel de prévention (C2P) au rabais avec seulement six critères
de pénibilité.
La catégorie active doit être élargie
Lors d’un nouveau CCFP convoqué le 22 janvier, six organisations du public dont l’union interfédérale FO ont signé un texte commun. Elles y rejettent le système C2P qui serait pénalisant
dans le public, comme c’est d’ailleurs déjà le cas dans le privé, au vu de ses conditions drastiques de mise en œuvre
. Réitérant la revendication d’un dégel et d’une hausse générale des salaires pour, entre autres, de meilleures retraites, demandant la création d’emplois statutaires, ce qui permettrait notamment d’accroître les recettes en matière de retraites
, les six organisations déplorent l’absence de toute négociation et condamnent le passage en force continuel du pouvoir exécutif
. Plus que jamais, elles revendiquent une meilleure reconnaissance et prise en compte de la pénibilité, assises sur la catégorie active qui doit certes être élargie
.